Lors de la 4ᵉ édition du Forum Europe-Afrique à Marseille, le ministre délégué chargé de l’Investissement, Karim Zidane, a réaffirmé la position stratégique du Maroc sur l’échiquier économique continental et euro-africain. À ses yeux, le Royaume ne se contente pas d’être une destination d’investissement : il est un « accélérateur de l’économie de demain », fort d’une vision claire et d’une gouvernance ambitieuse impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Le ministre a mis en lumière la dynamique actuelle de réforme du modèle d’investissement marocain, notamment à travers la nouvelle charte de l’investissement entrée en vigueur en 2023. Celle-ci ne se limite pas aux incitations, mais cible les projets à haute valeur ajoutée et aux retombées territoriales concrètes. Résultat : 191 projets validés, représentant plus de 31 milliards d’euros d’investissement et 150.000 emplois en cours de création.
Autre point d’ancrage de la stratégie marocaine : le leadership dans la transition énergétique, matérialisé par l’ »Offre Maroc » pour l’hydrogène vert et ses 6 projets d’envergure, totalisant plus de 32 milliards d’euros d’engagements privés.
Sur le plan des relations internationales, M. Zidane a salué la solidité du partenariat stratégique avec la France et l’Europe, rappelant que la France reste le premier investisseur étranger au Maroc. Cette dynamique s’est renforcée lors de la visite d’État du président Emmanuel Macron en 2023, scellée par la signature de 22 projets, notamment dans les domaines ferroviaire, énergétique et portuaire.
Ali Seddiki, DG de l’AMDIE, a de son côté souligné la vocation du Maroc comme pont naturel entre l’Europe et l’Afrique, fort d’une vision Sud-Sud basée sur le partage, la stabilité politique, l’efficacité de sa gouvernance et une jeunesse dynamique, moteur du changement.
Le Forum, organisé par La Tribune et la Métropole Aix-Marseille Provence, a confirmé l’importance du Maroc dans le dialogue euro-africain, dans un contexte global marqué par des transitions majeures ; énergétique, digitale et industrielle redessinant les chaînes de valeur et les équilibres géopolitiques.