La Cour d’appel de Rabat a rendu son verdict dans l’affaire très médiatisée de la Marocaine Résidant à l’Étranger (MRE) de nationalité canadienne, qui avait défrayé la chronique en giflant un caïd à Témara. Lors de l’audience tenue dans la nuit de lundi à mardi, la cour a confirmé les peines prononcées en première instance, envoyant un signal clair sur la fermeté de la justice marocaine face à de tels agissements.
L’accusée principale, dont l’acte avait été filmé et largement diffusé sur les réseaux sociaux, a vu sa peine de deux ans de prison ferme maintenue. Son mari, également impliqué dans l’incident, a écopé d’un an de prison ferme, une décision également confirmée en appel. Quant à l’ami du couple, initialement condamné à six mois de prison ferme par le tribunal de première instance de Témara, sa peine a été alourdie à huit mois de prison ferme, marquant une aggravation de la sentence.
Durant l’audience en appel, le représentant du ministère public avait souligné la gravité des accusations, insistant sur l’impact de la vidéo virale et demandant à la cour d’infliger des peines exemplaires. De son côté, l’accusée principale avait imploré la clémence de la cour, exprimant ses regrets et expliquant avoir agi sous le coup de la colère. Cependant, ces aveux n’ont visiblement pas suffi à infléchir la position de la cour, qui a choisi de maintenir les verdicts initiaux pour la MRE et son époux, et même d’alourdir celle du troisième prévenu.
Cette confirmation des peines souligne la détermination des autorités judiciaires à faire respecter l’autorité et à punir les actes de violence, quels que soient les protagonistes.