Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre française de l’Éducation et présidente de l’association « France Terre d’Asile », ne cache pas son admiration pour le Maroc, son pays d’origine. Lors d’un entretien en marge de la 13ᵉ édition des Dialogues atlantiques organisée récemment le 13 décembre 2024 à Rabat, elle a salué le rôle unique du Royaume, notamment à travers le travail du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME).
Pour elle, ce Conseil est bien plus qu’une institution : c’est un véritable pont entre le Maroc et sa diaspora. Il contribue à maintenir des liens forts avec les Marocains du monde, tout en valorisant leurs talents et leurs réussites à l’international. « Le CCME joue un rôle essentiel pour préserver ces connexions vitales et mettre en lumière l’apport exceptionnel des Marocains, où qu’ils soient », a-t-elle confié avec conviction.
Le retour au pays, un signe de confiance
Mais ce n’est pas tout. Najat Vallaud-Belkacem a également évoqué une tendance qu’elle juge « très positive et encourageante » : de plus en plus de Marocains vivant à l’étranger font le choix de revenir s’installer au Maroc. « C’est un signe de confiance dans l’avenir du pays, mais aussi une reconnaissance de ses progrès économiques et sociaux », a-t-elle affirmé. Selon elle, ces retours témoignent d’un Maroc qui inspire et qui rayonne, bien au-delà de ses frontières.
Cependant, Najat Vallaud-Belkacem relève aussi une autre réalité, celle de jeunes Marocains qui continuent de s’expatrier, attirés par des opportunités dans des domaines pointus comme la science et la technologie, notamment aux États-Unis, au Canada et en Europe. « Ils occupent des postes clés, parfois dans des secteurs stratégiques, et cela contribue à renforcer l’image d’un Maroc innovant et tourné vers l’avenir », a-t-elle expliqué non sans fierté.
Une dynamique porteuse d’avenir
Ce double mouvement – des départs vers l’étranger et des retours au pays – est, selon elle, une richesse qu’il faut cultiver. Najat Vallaud-Belkacem voit dans cette dynamique un potentiel énorme pour le Maroc, qui bénéficie à la fois d’une diaspora influente et d’une population locale de plus en plus qualifiée.
« Le Maroc est un exemple unique d’ouverture et de diversité. Son modèle de développement, ancré dans la modernité mais fidèle à ses racines, est une véritable force. Et c’est cette combinaison qui lui permet de jouer un rôle moteur, non seulement en Afrique, mais aussi sur la scène internationale », conclut-elle avec optimisme. Somme toute, pour Najat Vallaud-Belkacem, née Belkacem le 4 octobre 1977 dans la commune de Beni Chiker dans le nord du Royaume, le Maroc incarne une dynamique porteuse d’espoir, où la diaspora joue un rôle clé dans la construction d’un avenir commun. Ce double mouvement de départs et de retours enrichit le pays, lui permettant de renforcer son rayonnement et d’affirmer sa place sur la scène internationale. Le Maroc prouve ainsi qu’il est possible de bâtir des ponts solides entre ses citoyens, qu’ils vivent au cœur du Royaume ou aux quatre coins du monde.