La compagnie aérienne low-cost Ryanair a récemment adressé un rappel ferme à ses passagers au départ de certains pays, dont le Maroc, la Turquie et Tirana (Albanie) : l’impression des cartes d’embarquement est désormais une obligation stricte. En effet, les aéroports de ces régions ne disposent pas encore de l’équipement nécessaire pour scanner les versions numériques, ce qui peut entraîner des refus d’embarquement sans remboursement. Cette consigne concerne particulièrement les voyageurs au départ de l’aéroport Mohammed V de Casablanca.
Mais ce n’est pas tout : Ryanair réaffirme également ses règles strictes concernant les bagages à main et en soute. Seul un petit sac à main aux dimensions maximales de 40 x 20 x 25 cm est autorisé gratuitement en cabine. Toute valise cabine de 10 kg (55 x 40 x 20 cm) nécessite le paiement d’un supplément. Par ailleurs, les bagages en soute sont soumis à des frais additionnels pouvant atteindre 15 euros par kilo excédentaire selon le poids et les dimensions autorisés (max 80 x 120 x 120 cm).
La compagnie irlandaise avertit également que tout manquement à ses procédures, comme ne pas présenter une carte d’embarquement imprimée, arriver en retard à l’aéroport ou modifier son billet (changement de nom, d’horaire ou de destination) engendrera des pénalités financières sévères. Ces surcoûts peuvent atteindre jusqu’à 100 euros par passager et par trajet. Par exemple, s’enregistrer directement à l’aéroport au lieu de le faire en ligne coûtera 50 euros supplémentaires, tout comme une modification effectuée via le site web.
Ryanair conclut en rappelant qu’elle se réserve le droit de refuser l’embarquement à toute personne ne respectant pas ces règles, incitant les passagers à la prudence pour éviter des frais inattendus et des désagréments.