Le tribunal correctionnel de Paris a récemment condamné deux hommes pour des infractions graves liées au trafic de drogue et d’armes, dont certaines étaient destinées au Maroc. Cette affaire remonte à un renseignement reçu en août 2016 par la brigade de police judiciaire de Paris, qui faisait état d’un trafic de cannabis et de cocaïne opéré depuis un salon de coiffure situé avenue de la République à Aubervilliers. Les enquêteurs ont rapidement placé le lieu sous surveillance.
Les investigations ont révélé que des clients entraient dans le salon les mains vides et en ressortaient avec des sacs et des paquets, suscitant des soupçons. En septembre 2017, les enquêteurs ont découvert que des fusils kalachnikov étaient vendus au sein de l’établissement, à 2 500 euros pièce, ce qui a renforcé leur détermination à poursuivre les recherches. Un travail de surveillance intense a alors été mis en place, mettant en lumière des liens avec des personnes issues de Vitry-sur-Seine et d’autres zones en Île-de-France.
Les autorités ont ciblé deux suspects principaux, Nidal, un homme de 40 ans et son complice surnommé « Nono », âgé de 37 ans. Lors d’une perquisition menée en 2021 au domicile de « Nono », la police a saisi près de 3 kg de cannabis, ainsi qu’un pistolet et deux fusils. Ce trafic, bien que concentré en région parisienne, semble s’étendre à l’international, notamment avec des connexions vers le Maroc, soulevant des préoccupations concernant l’étendue et la gravité de ce réseau criminel.
Ces condamnations rappellent la vigilance des forces de l’ordre face aux réseaux de trafic d’armes et de drogue, et l’importance de leur coopération internationale pour lutter contre ces délits transnationaux.