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mercredi 21 mai 2025
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Immobilier au Maroc : entre opportunités et défis avant la Coupe du Monde 2030

Le secteur immobilier marocain bénéficie d’une conjoncture économique particulièrement favorable en ce début d’année 2025, offrant des perspectives optimistes pour les mois à venir. Porté par une dynamique socioéconomique robuste et l’espoir suscité par la Coupe du Monde 2030, dont le Maroc sera l’un des pays hôtes, le marché immobilier connaît un regain d’intérêt marqué tant chez les investisseurs nationaux qu’étrangers.

Amine Mernissi, expert du secteur, souligne dans un entretien accordé à l’hebdomadaire Finances News que la transversalité du secteur immobilier dans l’économie marocaine est un atout majeur. « Une dynamique économique positive ne peut avoir qu’un impact vertueux sur le secteur immobilier dans son ensemble », explique-t-il, précisant toutefois que cette activité reste très sensible à la fois aux évolutions conjoncturelles et aux politiques publiques.

L’organisation de la Coupe du Monde 2030 constitue un catalyseur puissant qui amplifie cet optimisme. « Aujourd’hui, nous sommes sur une tendance favorable, portée notamment par cet horizon 2030 qui est sur toutes les lèvres, à savoir l’organisation du Mondial », ajoute l’expert. Ce rendez-vous international devrait stimuler la demande dans plusieurs segments immobiliers, allant bien au-delà du résidentiel classique, pour englober également l’immobilier commercial, professionnel, logistique et touristique.

Cependant, cette montée en puissance du secteur n’est pas sans risques. Le principal défi est celui de la surchauffe. Un effet d’anticipation peut engendrer une spéculation excessive, conduisant à une envolée des prix des actifs immobiliers, particulièrement dans les grandes villes comme Casablanca, Rabat ou Marrakech. Cette flambée des prix risque d’affecter l’accessibilité au logement et de déséquilibrer le marché.

Pour Mernissi, il est crucial que les autorités mettent en place des mesures de régulation efficaces afin de maîtriser cette croissance et de prévenir les effets pervers liés à une bulle spéculative.

« L’immobilier ne se limite pas au résidentiel », rappelle-t-il, insistant sur la nécessité d’accompagner l’ensemble des segments pour garantir un développement harmonieux et durable du secteur.

En résumé, le marché immobilier marocain se trouve à un tournant stratégique. Soutenu par des fondamentaux économiques solides et des projets d’envergure, il doit cependant conjuguer ambition et prudence pour éviter les dérapages et répondre aux besoins réels des citoyens et des investisseurs.

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