Jihan Bakhti, une Marocaine résidant en France, a lancé en septembre 2024 le magazine « Kalam » est une initiative culturelle originale portant la signature « Explorez le Maroc en vous amusant » qui s’adresse aux enfants marocains vivant à l’étranger. Éditée en darija (arabe marocain dialectal) et en français, cette publication mensuelle, destinée aux enfants de 3 à 7 ans, vise à renforcer les liens des jeunes générations avec leur patrimoine culturel, tout en offrant un contenu éducatif et divertissant.
Projet né d’un besoin personnel
L’idée de « Kalam » a germé lorsque Jihan Bakhti, jeune maman, a cherché des ressources pour initier son fils à la langue et à la culture marocaines. Confrontée à un manque de supports adaptés, elle a décidé de créer une revue accessible et ludique. Elle voulais permettre aux parents d’aider leurs enfants à apprendre la darija de manière amusante, tout en leur faisant découvrir la richesse culturelle du Maroc.
Une immersion culturelle ludique
Chaque mois, Kalam entraîne ses jeunes lecteurs dans une exploration d’une ville marocaine à travers les aventures de deux personnages principaux, Alia et Adam. Les enfants découvrent ainsi des figures historiques comme Ibn Battoutaà Tanger, Fatima Al-Fihriya à Fès ou encore Youssef Ibn Tachfine à Marrakech. La revue inclut également des activités manuelles, des recettes de cuisine marocaine et des jeux éducatifs, conçus pour stimuler l’intérêt et la curiosité des enfants.
Réponse adaptée aux défis de la diaspora
En intégrant le français et la darija, Kalam répond aux réalités linguistiques des enfants marocains à l’étranger. Plus qu’un simple support éducatif, la revue se veut un outil pour transmettre les traditions, les récits et les valeurs marocaines de manière contemporaine et accessible.
Depuis son lancement, « Kalam » compte déjà près de 200 abonnés en France. Les retours enthousiastes des parents confirment l’utilité de cette initiative. Certains parents commencent même à constituer une collection pour leurs enfants, dès leur plus jeune âge.
Malgré les défis, notamment la conciliation entre ce projet et un emploi à temps plein, Jihan Bakhti reste déterminée. Pour elle, l’objectif est clair : faire de « Kalam » un pont entre les enfants de la diaspora marocaine et leur héritage, tout en leur offrant une porte d’entrée ludique et immersive vers leur culture d’origine.