À quelques jours du vote crucial à l’Assemblée Nationale sur la proposition de loi instituant un droit à l’aide à mourir, la grande mosquée de Paris affirme son opposition ferme à cette avancée législative. Adopté samedi par 75 voix contre 41 un article clé du texte prévoit que la personne concernée puisse s’administrer elle-même une substance létale, sauf impossibilité physique. Le vote global est attendu pour le 27 mai 2025.
Dans un communiqué, l’instance religieuse dénonce ce projet, qu’elle considère comme une atteinte grave aux valeurs fondamentales du respect de la vie. Pour elle, l’adoption de cette loi ferait de la France « l’un des pays les plus permissifs au monde en matière d’aide à mourir ». Ce débat soulève ainsi une profonde fracture entre avancées législatives et convictions éthiques et religieuses, illustrant les tensions actuelles sur la fin de vie dans la société française.