La France modernise son réseau de sécurité routière avec l’introduction de radars automatiques avancés capables de lire les plaques d’immatriculation de plusieurs pays, dont le Maroc. Dans le cadre d’un projet ambitieux, entre 3 000 et 5 000 radars seront installés sur les routes communales et départementales dans les quatre à six prochaines années. Ce dispositif élargira considérablement le champ de surveillance, notamment dans les zones locales gérées par les maires, une responsabilité jusqu’ici réservée à l’État.
L’objectif est d’ajouter chaque année environ 1 000 radars supplémentaires à partir de 2026, afin de renforcer la couverture du réseau routier, particulièrement dans les zones urbaines et périurbaines. Cette initiative vise à améliorer la sécurité routière en contrôlant plus efficacement la circulation, en particulier en matière de respect des limites de vitesse et des règles de circulation.
L’introduction de ces radars intelligents est une avancée notable pour la gestion de la sécurité, car ils seront capables de reconnaître les plaques d’immatriculation étrangères, y compris celles en provenance du Maroc. Cette mesure vise à assurer un respect plus homogène des règles de circulation françaises.
Le projet est piloté par l’Ugap (Union des Groupements d’Achats Publics), qui a lancé un appel d’offres pour sélectionner les fabricants de ces radars urbains. En plus de leur efficacité accrue, ces nouveaux appareils seront adaptés aux spécificités des zones locales, garantissant une surveillance fine et ciblée.
Ce dispositif contribuera à une gestion plus décentralisée de la sécurité routière, en permettant aux maires de disposer de nouveaux outils pour contrôler la circulation dans leurs communes. L’extension du réseau de radars a également pour objectif de générer davantage de revenus pour les collectivités locales, tout en garantissant une meilleure sécurité pour tous les usagers de la route.