À moins de deux ans de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et dans la perspective du Mondial 2030, le Maroc accélère la cadence sur ses grands projets d’infrastructure. Parmi eux, l’autoroute Tit Mellil–Berrechid avance à vive allure, tout comme les travaux de réaménagement des nœuds autoroutiers d’Aïn Harrouda et de Sidi Maarouf.
Selon la Société Nationale des Autoroutes du Maroc, la nouvelle autoroute de 30 kilomètres affiche déjà un taux d’avancement de 65 %. D’un coût global de 2,5 milliards de dirhams, ce projet d’envergure lancé le 30 octobre 2023 a pour ambition de désengorger Casablanca et de fluidifier les connexions vers Marrakech et Béni Mellal.
« Notre objectif est une mise en service avant la fin 2025, soit bien avant l’échéance contractuelle du 23 avril 2026 », assure Omar Sikkal, directeur général d’ADM Project, la filiale spécialisée dans la gestion des grands chantiers.
Cette infrastructure clé ne se limite pas à une simple voie rapide. Elle prévoit la construction de deux échangeurs stratégiques : l’un sur la route régionale RR315 (Médiouna) et l’autre sur la RN9, facilitant l’accès à l’aéroport Mohammed V et à la ville de Deroua. Quatre viaducs majeurs, dont un qui enjambera l’Oued Hassar, figurent également au programme.
Le chantier a été scindé en quatre lots, chacun confié à un acteur national majeur :
Au-delà de l’amélioration du trafic, ce projet répond à un double objectif : soutenir le développement économique régional et positionner le Maroc comme une plateforme logistique moderne, à l’approche de deux événements sportifs d’envergure mondiale.
Les autorités misent sur cette dynamique pour renforcer la connectivité du territoire et valoriser l’expertise marocaine en matière d’infrastructures. Une démonstration concrète que le Royaume se prépare activement à accueillir le monde.